Le 20 décembre.
Il me demandait de lui tenir compagnie.
Non, merci.
Je t'aime bien mais "ton Père" ne fait pas partie (mais alors pas du tout) de mes croyances et encore moins de ma vie.
Le 21 décembre. Solstice d'hiver. Retour du Soleil.
Il me demande une fois de plus de lui tenir compagnie. *
Même réponse de ma part.
Et il me dit : "Je ne te demande pas de renier tes croyances, juste de me tenir compagnie."
Soit.
J'accepte.
Et j'essaie.
Flop.
Et pourtant... Le 25 décembre au moment du traditionnel repas de famille, j'ai une pensée très forte pour lui. Avant, pendant et après.
Puis flop.
Janvier.
1er de l'an.
Je ne fais aucune "bonne résolution". A quoi bon en faire puisqu'elles ne seront jamais concrétisées.
Mi-janvier.
Cela me prend d'un coup. Je termine ma cartouche de cigarettes et j'arrête. Stop. Terminé. Ainsi en ais-je décidé.
Le Jour J sera le 28 janvier. Un mardi. La dernière a été fumée à 12h23.
Jour 1 sans tabac. L'horreur absolue mais je tiens bon. Avec des crampes d'estomac qui ne sont pas dues à la faim.
Jour 2 sans tabac. Idem.
Jour 3 sans tabac. Pas mieux.
Je demande de l'aide à Jésus. J'ai sa photo sur mon petit Autel depuis peu. Je lui met une bougie.
Les crampes d'estomac s'arrêtent immédiatement.
Jour 4 sans tabac. Comme si de rien n'était.
Pas de crampes d'estomac, pas de manque.
Merci Jésus !
Puis re-flop.
Je ne suis pas prête du tout à lui "tenir compagnie".
Février et son Carême.
Bien que très éloignées de "tout ceci", j'aime faire le Carême chaque année depuis 4/5 ans.
Je lis les évangiles, je fais un Jardin de Pâques. Je médite.
Bref, je fais Carême, la messe en moins.
Cette fois je peins des quilles en bois.
Ce seront nos Saints familiaux.
Ceux que nous prierons pendant ces 40 jours.
Je fais la connaissance de la Petite Thérèse de Lisieux.
J'achète des livres la concernant, pour m'aider à cheminer.
Puisque je n'arrive pas à être avec Jésus, il m'a envoyé ce petit bout de femme extraordinaire pour m'enseigner.
Et puis...
Cette année, le Carême a été quelque peu chamboulé.
Covid-19.
Confinement.
Une terreur m'a envahit. Vraiment. Profondément.
Impossible de raisonner.
Le Carême est passé aux oubliettes. Du jour au lendemain. Purement et simplement.
Les petits Saints familiaux avec.
Mon petit Autel est pourtant resté en place.
La seule prière était toujours avec ces mots : Qui que vous soyez, protégez-nous !
Je ne savais plus rien dire d'autre.
Et le temps passe.
Je relève la tête.
20 juin.
Solstice d'été.
Samedi soir.
Je demande à quel saint je dois me vouer.
Je sers une divinité depuis de nombreuses années qui n'a de cesse de me dire que je dois désormais aller vers le Soleil, vers son petit-fils.
Et comme je suis dure de la feuille, je ne comprends pas vers qui je dois me tourner.
Je demande donc... à quel saint je dois me vouer.
Cette phrase est une expression que j'utilise depuis enfant.
A aucun moment je ne pense à "un saint" (ou une sainte) dans le bon sens du terme.
En faisant cette demande, j'allume une bougie.
La nuit...
Peuplée de rêves dont un avec un immense soleil.
Je me souviens de ces mots : LE Soleil.
21 juin.
Au matin.
Je sais qui est ce Soleil.
Je demande un signe pour confirmer mon pressentiment.
L'après-midi, je reçois en cadeau un t-shirt avec 3 poissons dessus. Celui du milieu est brillant.
Et un autre t-shirt "Moon Star".
A cet instant JE SAIS.
Moon Star pour la divinité que je connais depuis longtemps.
Les 3 poissons pour Jésus.
Mon passé.
Mon futur.
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